Droit de la construction à Blanquefort

Conseil,  acquisition, contentieux ...
Cabinet à Blanquefort, Pessac
 et à Saint-Médard-en-Jalles

DROIT DE LA CONSTRUCTION

Le cabinet vous défend en droit de la construction.

Fort d’une expérience de 20 ans dans ce domaine, le cabinet vous conseille à toutes les étapes du processus de construction, que vous soyez professionnels, maître d’ouvrage, ou maître d’œuvre.

Le cabinet saura vous conseiller en amont de l’opération de construction pour un référé préventif , l’appel à un constat d’huissier préventif des avoisinants, mais aussi concernant les assurances obligatoires ou non (assurances dommages ouvrages, assurance décennale, assurance biennale)

Vous bénéficierez de toute notre expertise une fois les opérations de construction commencées, en cas d’abandon de chantier, mais aussi de non-conformité ou de retard de chantier.

En tant qu’avocat en droit de la construction installé à Blanquefort, Saint-Médard-en-Jalles et Pessac, j’accompagne mes clients dans toute la Gironde dans la résolution de leurs litiges liés aux chantiers, aux malfaçons ou aux retards de livraison. Mon rôle est de vous conseiller et de défendre vos droits face aux constructeurs, artisans ou promoteurs.
Le cabinet vous accompagne également lors des opérations de réception, pour signaler des désordres, des non conformités, mettre en œuvre les assurances, faire intervenir le garant de livraison, et vous éclairez sur les types de responsabilités qui peuvent être mises en œuvre.

- La garantie décennale
- la garantie de parfait achèvement
- -la garantie biennale
- La responsabilité contractuelle de droit commun
- La garantie des vices cachés dans le cadre d’une vente d’immeuble

Le cabinet vous accompagne également si vous êtes acquéreur d’un bien, lequel présente des désordres. Il faudra alors déterminer quel type de dommages affectent l’immeuble (dommages de nature esthétique, acoustique, décennal, ou biennal) et dès lors définir le type de responsabilité encourue : garantie décennale des constructeurs, garantie biennale, garantie des vices cachés due par le vendeur

Responsabilité des différents diagnostiqueurs, mais aussi défaut de conseil ou d’information du notair

ACTUALITE DROIT DE LA CONSTRUCTION

Responsabilité décennale en matière de construction

Travaux d’électricité puis sinistre : application de la présomption de responsabilité décennale

📅 Décision du 11 septembre 2025 – Civ. 3e, FS-B, n° 24-10.139

Lorsqu’un sinistre survient à la suite de travaux, la responsabilité du constructeur est souvent engagée. La Cour de cassation a rappelé récemment que, pour bénéficier de la présomption de responsabilité décennale, le maître d’ouvrage n’a pas besoin d’identifier précisément la cause des désordres.

En effet, il lui suffit de démontrer que, au regard de leur nature ou de leur localisation, les désordres peuvent entrer dans la sphère d’intervention du constructeur recherché. Dans cette affaire, des travaux d’électricité avaient été réalisés et un sinistre était survenu par la suite.

La Cour a jugé que l’imputabilité était établie dès lors qu’il n’était pas possible d’exclure le lien entre les désordres et les travaux effectués. Ainsi, la présomption de responsabilité décennale ne peut être écartée au seul motif que la cause exacte du dommage reste incertaine ou inconnue.

👉 En pratique : cela renforce la protection du maître d’ouvrage, qui n’a pas à apporter la preuve de la cause précise du désordre pour engager la responsabilité décennale d’un constructeur.



Le dommage futur n’est réparable que s’il survient dans le délai d’épreuve décennal

📅 Décision du 26 juin 2025 – Civ. 3e, FS-B, n° 23-18.306

Dans une autre décision récente, la Cour de cassation a précisé les conditions de réparation d’un dommage futur sur le fondement de la responsabilité décennale.

Le maître d’ouvrage doit non seulement agir dans le délai de 10 ans (délai d’action), mais également démontrer que le dommage est apparu dans ce même délai (délai d’épreuve). Le simple risque de survenance d’un dommage dans l’avenir ne suffit donc pas pour engager la responsabilité des constructeurs.

👉 En pratique : cette décision rappelle l’importance de surveiller attentivement les désordres dans les 10 ans suivant la réception des travaux. Passé ce délai, il devient impossible d’engager la garantie décennale, même si un dommage apparaît après coup.



📝 Conclusion

Ces deux arrêts de la Cour de cassation, rendus à l’été 2025, illustrent la volonté de la jurisprudence de protéger le maître d’ouvrage, tout en fixant clairement les conditions d’application de la responsabilité décennale des constructeurs.